mercredi 22 juin 2011

Soins de santé, partie deux.

Ce qui ressort aux États-Unis, c'est bien sûr la surconsommation. Les assiettes en carton, la difficulté de trouver un bac à recyclage (oui oui, même en Californie, cet état supposément hippie), mais aussi la surconsommation de service.

Voyez, par exemple, la surconsommation des services de santé. Ça fait bientôt 4 mois que je suis su la Californie, que je travaille à temps plein et que j'ai accès à mon régime d'assurances. Je viens de recevoir un email de ma compagnie d'assurances, me disant qu'on m'avait assigné automatiquement un médecin de famille et un gynécologue puisque je n'avais jamais vraiment fait de choix de médecin, juste été impressionnée par l'abondance incroyable des 20 médecins de famille disponibles. Un EMAIL. Eille, ça fait tu assez 2010 ça mes amis ! Watatow. Je suis allée voir mes choix, et mon médecin de famille a l'air propre, diplômée d'une université de l'Oregon mais bon, on peut pas tous être parfaits. Mon gynécologue, non, pas question que je me fasse bizouner par un gros barbu (ce sont mes préjugés), alors en 3 clics, j'avais changé de gynécologue. Voilà. Fini les affaires de se faire chier en attendant à chaque 1er du mois pour appeler à la clinique, espérant avoir un rendez-vous dans 6 mois pour faire soigner une vaginite galopante (selon ce qu'on m'a dit...)

J'ai ensuite pris un rendez-vous pour un examen médical. Il y a 5 mois, voir un médecin voulait dire attendre 4 heures à l'urgence en ratant le travail un mardi matin, en espérant ne pas tomber sur LE médecin à l'hygiène douteuse sur les 3 présents, mais tous exténués. Par internet, encore une fois... allô, c'est moi, ton service de docteur, c'est quoi ton identifiant...ok... tu veux un rendez-vous le soir ? D'accord, on te donne ça dans deux semaines, si jamais c'est pressant reviens on te donne ça demain matin. Passe une belle journée ! -Love, service informatique de la santé.

Je vais recevoir un message texte deux jours avant mon rendez-vous, pis bang, me faire jouer dans la bizoune par des instruments de plastique n'aura jamais été aussi simple. Que c'est bon d'avoir des assurances privées aux États-Unis. On me soigne par prévention ! C'est fou. Je suis certaine que le café est gratuit en plus dans la salle d'attente, et qu'il mettent les enfants qui braillent dans une salle différente avec des films de Disney, pendant qu'on peut lire le US Weekly qui ne date pas de vlà deux ans (sont là, mes besoins primaires !).

2 commentaires:

  1. ... et ceux qui n'ont pas d'assurance, et bien qu'ils s'arrangent. En passant, les gens ont tendances à croire que c'est gratuit, mais les assurances coûtent une fortune ... Je me souvient qu'avec nos assurance collectives, ici au Québec, nous étions une aubaine pour notre employeur, bien-sûr des États-Unis.

    Bien d'accord que ce système semble bien fonctionner. Mais il ne faut pas perdre de vue, qu'il y a aussi des cliniques privé ici aussi qui offre des services rapides également. Mais faut payer (remboursé par la plupart des assurances collectives ou privées). Donc pas si différent. Comparons les systèmes publiques des 2 endroits pour vraiment faire une comparaison ;-)

    Joliment écrit néanmoins avec beaucoup d'humour. Bravo !

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  2. Ca coute effectivement une FORTUNE. 500$ par mois par employé environ pour l'employeur. L'employé débourse environ 500$ par année (équivalente de ce que je payais au Québec). Un ami qui n'a pas d'assurance ici paye entre 200 et 500$ par mois pour une assurance-santé. C'est considérable

    Loin de moi l'idée d'établir une comparaison. Ce sont deux systèmes complètement différents. Sauf que çca fait une méchante différence d'avoir un bon service !

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